Demain (4 décembre) c’est la Ste Barbe et ce jour est associé avec une tradition de Noël particulière, c’est pourquoi je m’y prends en avance.
En plus d’être la sainte patronne des pompiers notamment, Ste Barbe est associée au fait de faire germer du blé ou des lentilles. Le symbole est celui du retour promis de la végétation et de la nourriture lorsque le printemps reviendra.
C’est une tradition ancrée en Provence mais qui trouve des échos ailleurs en France et même en Europe, je vais y revenir
L’idée est de faire germer du blé ou à défaut des lentilles dans du coton pour décorer la table de Noël ou la crèche.
On peut le faire dans trois coupelles différentes représentant la sainte Trinité.
L’année dernière j’avais réussi à faire germer quelques lentilles blondes de chez Carrefour et, Noël passé, je les avais replantées dans le potager. Elles n’avaient pas survécu et heureusement peut-être, car je ne suis pas sûre que mon propriétaire aurait apprécié que des lentilles prennent la place de nos tomates et aubergines !
Cette année j’essaie une autre version de la tradition de la Ste Barbe, pratiquée en Allemagne et en Autriche. Plutôt que du blé, il est de coutume de couper la branche d’un arbre (fruitier généralement mais surtout dont les fleurs sont précoces) et de la placer dans un vase.
La chaleur de l’intérieur du foyer et l’aide de l’homme pour trouver la lumière aident la branche à fleurir durant l’Avent, comme un printemps par anticipation.
La branche servait d’oracle de multiples façons : sa floraison annonçait une année de chance. Plus il y avait de fleurs, plus la récolte serait abondante. Certaines jeunes filles nommaient chaque branche du nom d’un de leurs prétendants : la branche qui fleurissait en premier indiquait le nom du futur mari.
J’ai coupé une branche de magnolia et une de lilas. J’ai un peu d’espoir pour le magnolia dont la floraison est précoce. Pour le lilas… si un peu de vert surgit des quelques bourgeons ce sera déjà un succès !
Et si rien ne fleurit, si rien ne promet une année féconde alors tant pis. La jachère est aussi une maturation
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