Vivre l’attente.
Quelque chose que nous avons de plus en plus de difficulté à faire, tant notre société glorifie la rapidité. Des repas tout prêts aux infos qui « tombent », en passant par le dédain envers les élèves redoublants, la vitesse est devenue synonyme de succès, d’habileté dans tout domaine.
Alors dans un effort louable pour contrecarrer cette folie collective, certains cherchent à ralentir. Et certainement, il nous faut souvent ralentir.
Mais faire lentement, c’est toujours faire.
La pression de réussite reste souvent la même car aujourd’hui, réussir, c’est faire. Et même lentement beaucoup passent encore sans le voir à côté du paradigme de l’Etre. Or attendre ce n’est précisément pas faire. Ni vite ni lentement. Attendre c’est une façon d’être, précisément une façon de se détacher du Faire.
Cette dernière ligne droite vers le retour de la lumière nous laisse une chance d’en faire l’expérience individuellement mais aussi collectivement. Une chance de comprendre que, comme dans une chorégraphie, il faut parfois faire un mouvement rapide, parfois un mouvement lent, parce que l’essentiel est d’être en rythme.
Microsaisons :
7-11 déc : les oiseaux se blotissent dans les troncs
12-16 déc : la forêt est silencieuse
17-21 déc : gui et houx
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